Le terril du Défens, situé dans le Bassin Minier de Provence, est soumis à des phénomènes de glissement superficiel, d’auto-combustion et de ruissellement des eaux. Cette étude a pour objectif d’améliorer la prise en compte de ces aléas dans la gestion et la valorisation du terril du Défens. Pour cela, les différentes formations végétales (pelouse, spartiaie, pinède) sont caractérisées et la qualité du substrat de surface de chacune de ces formations végétales est analysée. De plus, une caractérisation chimique des différents horizons de substrat (terre végétale, chaux, stériles miniers) et des sédiments des bassins de rétention est effectuée. Les résultats de cette étude et la littérature nous ont permis d’émettre plusieurs hypothèses. D’abord, la pinède semble la moins propice pour la végétalisation du terril car les pins d’Alep ne permettent pas une stabilisation uniforme du substrat et constituent une végétation hautement inflammable. En revanche, la spartiaie permet une stabilisation efficace du substrat mais présente un fort degré d’inflammabilité. Finalement, la végétation herbacée semble la plus adéquate pour la végétalisation du terril. En effet, son couvert dense réduirait l’érosion du substrat et limiterait l’enrichissement des eaux de ruissellement en soufre et en calcium au contact du lignite et de la chaux. De plus, sa capacité de rétention d’eau permettrait de limiter l’aléa incendie. Enfin, il serait intéressant d’accompagner la mise en place d’un couvert végétal dense et peu inflammable sur les pentes peu ou non végétalisées et au niveau des ravinements afin de limiter l’érosion du substrat et l’aléa incendie.
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